Au nom des valeurs de la gauche

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Au lendemain des européennes, nouvelle conférence de presse de "Au nom des valeurs de la gauche"

Montpellier Plus - 11 juin 2009

Le résultat des élections Européennes a gonflé le moral du collectif "Au nom des valeurs de la gauche". 
Deux mois après la présentation de leur mouvement, les quatre principaux animateurs du front anti-Frêche ont lancé, hier, un nouvel appel aux mili- tants,«pour créer à gauche les conditions d’un rassemblement». Une union qui ne peut plus se réaliser, selon eux, autour de l’actuel Président de la Région. «Frêche n’est plus l’homme providentiel, déclare l’ancien maire communiste de Sète, François Liberti. Ses pratiques sont révolues. Il faut maintenant une autre approche qui soit plus respectueuse des citoyens». Fort des 22 % de sa "liste Europe écologie" sur la ville de Montpellier, Jean-Louis Roumégas assure que l’évolution est irréversible. «On va suivre cette dynamique jusqu’aux Régionales. La question de Georges Frêche est désormais nulle et non avenue. 
Il va encore essayer de nous bluffer mais l’avenir politique de la gauche se jouera ailleurs, sans lui». Affirmant que le programme électoral de 2004 n’a pas été respecté, les contestataires attaquent même Georges Frêche sur son bilan. Les lycées ? «Comparez avec ce qui c’est fait dans les autres régions». L’aménagement du territoire ? « Tout est fait pour que Montpellier devienne une mégalopole, le reste est oublié». Les finances ? «Comme sous Blanc,une partie du budget de la Région est discrétionnaire, c’est un problème». 
Soulignant «la très bonne initiative» d’Éric Andrieu, Christine Lazerges appelle pour sa part le Parti socialiste à aller «jus qu’au bout du renouvellement». «La politique de Georges Frêche se limite au clientéisme au jour le jour. Quelle tristesse de voir ça. Les clés de la construction sont clairement établies. La balle est dans le campdesmilitants».J.-M. S.

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Pour Montpellier Plus, les 3/4 des conseillers généraux de l'Hérault hostiles à Frêche

Image_sans_titre.jpg D'après le quotidien gratuit Montpellier Plus dans son édition du 2 avril : Les langues se délient du côté du Mas d’Alco. Après la prise de position du «quarteron de retraités et de préretraités» (ndlr, la formule est de Georges Frêche pour qualifier Lazerges, Roumégas, Liberti et Revol), de nouvelles voix s’élèvent pour réclamer le départ définitif du président de la Région au terme de son mandat. C’est le cas au conseil général de l’Hérault où une majorité d’élus communistes et socialistes veut «une autre figure pour incarner les valeurs de la gauche» aux élections de 2010.

A commencer par le premier vice-président, Kléber Mesquida, qui considère comme «nulle et non avenue »la désignation de Georges Frêche par les fédérations du PS. "Le débat est prématuré et le processus de désignation n’a pas été respecté" affirme le lieutenant d’André Vezinhet. "Notre tête de liste aux Régionales devra être membre du Parti socialiste et rassembler toutes les forces de gauche or Georges Frêche ne remplit pas ces deux conditions. Les trois quarts de mes collègues du Département sont sur cette ligne-là. Et ce n’est pas cinq secrétaires fédéraux qui dicteront à 12000 militants pour qui ils devront voter".

Forte chez les conseillers ruraux, la fronde gagne du terrain sur les dix cantons montpelliérains, fief de la Frêchie. «Georges Frêche n’a plus lacapacité à rassembler,il fera perdre la gauche s’il se maintient», estime Michel Guibal, ancien premier adjoint de la Ville et élu du 1er canton. Une déclaration à visage découvert encore rare à Montpellier. «Je pense exactement ce que mes collègues ont le courage de dire mais sur le plan humain cela me dérange, explique anonymement un autre conseiller local. Georges Frêche a beaucoup fait pour cette ville et ce n’est pas parce qu’il a un genou à terre que je participerai à la curée. Le problème doit d’abord se régler à l’intérieur du parti socialiste. Au local,le PS doit redevenir démocratique.»

K. Mesquida (PS – député) : « La gauche, c’est le respect, la tolérance »

lagglorieuse0104082.jpgDans une interview publiée ce mercredi 1er avril par l’Agglorieuse, Kléber Mesquida député PS de l’Hérault et Vice-président du Conseil général de l’Hérault apporte son soutien à la démarche des auteurs de l‘appel « Au nom des valeurs de la gauche ».

« La gauche, c’est le respect, la tolérance ? Tout le monde est atterré des insultes du président de Région. Sur le terrain, les gens de gauche me disent : “Nous ne sommes pas si cons que cela“ », témoigne-t-il.

Interrogé sur l’attitude à venir du Parti socialiste, K. Mesquida répond : « Frêche n’est plus socialiste… S’il arrivait que Frêche puisse se présenter à la candidature, je contacterai les parlementaires PS du languedoc-Roussillon afin que l’un d’entre nous soit candidat face à Georges Frêche. Et puis il y a un droit de véto de la direction nationale du PS. L’époque Hollande, où les choses se réglaient en catimini, est révolue. J’appartiens à la motion Aubry. Martine Aubry est une dirigeante avec des principes et qui sait trancher. »

Il conclut on interview en affirmant « C’est la fin de Frêche ».