Pour Montpellier Plus, les 3/4 des conseillers généraux de l'Hérault hostiles à Frêche
D'après le quotidien gratuit Montpellier Plus dans son édition du 2 avril : Les langues se délient du côté du Mas d’Alco. Après la prise de position du «quarteron de retraités et de préretraités» (ndlr, la formule est de Georges Frêche pour qualifier Lazerges, Roumégas, Liberti et Revol), de nouvelles voix s’élèvent pour réclamer le départ définitif du président de la Région au terme de son mandat. C’est le cas au conseil général de l’Hérault où une majorité d’élus communistes et socialistes veut «une autre figure pour incarner les valeurs de la gauche» aux élections de 2010.
A commencer par le premier vice-président, Kléber Mesquida, qui considère comme «nulle et non avenue »la désignation de Georges Frêche par les fédérations du PS. "Le débat est prématuré et le processus de désignation n’a pas été respecté" affirme le lieutenant d’André Vezinhet. "Notre tête de liste aux Régionales devra être membre du Parti socialiste et rassembler toutes les forces de gauche or Georges Frêche ne remplit pas ces deux conditions. Les trois quarts de mes collègues du Département sont sur cette ligne-là. Et ce n’est pas cinq secrétaires fédéraux qui dicteront à 12000 militants pour qui ils devront voter".
Forte chez les conseillers ruraux, la fronde gagne du terrain sur les dix cantons montpelliérains, fief de la Frêchie. «Georges Frêche n’a plus lacapacité à rassembler,il fera perdre la gauche s’il se maintient», estime Michel Guibal, ancien premier adjoint de la Ville et élu du 1er canton. Une déclaration à visage découvert encore rare à Montpellier. «Je pense exactement ce que mes collègues ont le courage de dire mais sur le plan humain cela me dérange, explique anonymement un autre conseiller local. Georges Frêche a beaucoup fait pour cette ville et ce n’est pas parce qu’il a un genou à terre que je participerai à la curée. Le problème doit d’abord se régler à l’intérieur du parti socialiste. Au local,le PS doit redevenir démocratique.»
Commentaires
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Hostilité à Frêche... j'ai diffusé l'appel à signature auprès de camarades et sympathisants, à titre d'info ou pour signer, chacun voit midi à sa porte.
Pour ma part, j'ai signé, sans hostilité à Frêche, mais avec hostilité envers la procédure de désignation faite par une autocratie de premiers fédéraux (ça aurait été seulement une maladresse? Je n'y crois pas!) qui se sont dit: on décide, les "c..s" suivront! Désolé, mais ce n'est pas ce que j'attends d'un parti de démocrates!
Mes hommages à Michel Guibal, qui s'exprime et signe...ce n'est pas le cas de nombres de détracteurs de la Frêchie qui marmonnent dans l'ombre de pseudos. Un bémol pour lui, l'engagement en tant que tel, même si le profil de tel ou tel lui déplait, aurait dû lui dicter d'être présent d'abord en réunions de section. Le militantisme, le premier soutien à des convictions, passe d'abord par cette case, même si de nombreux convaincus-militants ont fini par l'oublier une fois élus.
Quant à la politique du "après-moi le déluge" menée par les fédés du L-R, il faut s'en méfier...Cette quasi-autodésigantion du candidat de la gauche ajoute au discrédit pour le succès de l'élection...les bruissements dans les chaumières sont des indicateurs allant totalement à contrario d'un certain sondage midi libre récent.